1. |
CRAKAGE MENTAL
01:46
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2. |
EUTHANASIE
02:15
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Euthanasie.
Une attente macabre, une survie forcée,
Un coma artificiel, des organismes délabrés,
Dégoût ulcéré, et des membres atrophiés,
Des cellules anarchiques, un résidu paralysé.
Une simple requête, disposer de sa mort,
L’Ankou en tête a tête, pour un bien triste sort,
Une injection létale, un cœur qui s’emballe,
Apaisement des nécroses plus d’énergie vitale.
Au bien être des malades la morale prévaut,
Notre conscience tranquille,
Et ils croupissent dans des hostos.
Souffrance et délivrance, Hôpital de France.
Souffrance et délivrance, Hôpital de France.
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3. |
VIENS DANS MON FRIGO
02:20
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Viens dans mon Frigo.
De la semence dans le frigo, procréation artificielle,
Descendance du Chaos, pour finir à la poubelle,
Être humain Etre marchandise, fœtus en strangulation,
Victime de la hantise, sans défense ou sans prénom.
Même encore dans le berceau, la violence est de rigueur,
On assassine les marmots, puis direction congélateur,
Conservé dans le froid, royaume des poissons panés,
Des glaces et des abats, un soir il sera dévoré.
Existences Amputés, ou en sursis pour du pognon,
On manipule la vie, on donne la mort vive les glaçons,
Viol, séquestration, business de nourrissons,
Être humain peu fiable, martyrise ses rejetons.
Assassins de nourrissons, ou dealer de sperme,
On désire ce qu’on a pas, pour d’étranges stratagèmes.
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4. |
MATINEE SORDIDE
03:15
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Matinée Sordide.
J’aimerais que mon sang coule, oui qu’il coule à flot,
Obstinément il reste, dans mes veines ce salaud,
Mon esprit se cadenasse, plus d’alter ego,
Aigri c’est dégeulasse et les rapaces volent bien trop haut.
Affabulations, et autres balivernes,
Distingue le vrai du faux, un étrange monde moderne,
Communication coupée, se plaindre se justifier,
Hypocrisie totale, la douce caresse de l’acier.
Un fleuve de parole, une conscience asséchée,
Le règne du contrôle, le peuple restera dominé,
Des mains cachent des visages, la terreur est lisible,
S’annonce de mauvais présages,
La destruction des âmes sensibles.
Une attente peu glorieuse, des fossoyeurs qui creusent,
Joie extatique hideuse pour une existence désastreuse,
Défaitisme abandon, cadavérisme esthétique,
N’implore plus le pardon sublime décadence anarchique.
Égocentrisme, complainte ésotérique,
J’entends le glas qui sonne,
Beauté d’une matinée sordide.
Matin morbide, matinée sordide,
Matin morbide, matinée sordide.
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5. |
CHIENNE DE VIE
03:10
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6. |
VA TRAVAILLER
02:58
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7. |
KAMIKAZ
03:35
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Kamikaz.
Ils ont pris pour habitude, de faire sauter des bombes,
Mécanisme méticuleux, qui s’articule dans l’ombre,
Ordre froid et rigoureux, explosions hécatombes,
Une ceinture d’explosif, qui tenaille notre monde.
Chair à destruction, Manipulation,
Ils vivent cachés, ils sont très bien formés,
Ils cautionnent leurs actions, politique ou religions,
Frappe subite et aveugle, sur les populations.
Où est la frontière terrorisme, résistance,
Ya-t-il un bon coté pour assassiner,
Civils exécutés, sur ordre d’un président,
Mais c’est du terrorisme, quand un peuple se défend.
Plus rien à perdre, ruines et cadavres,
Le passage d’une armée qui prône la liberté,
La haine les envahit leurs têtes sont mises à prix,
Traverse des continents, et la mort se repend.
Quatre coins de la planète, la terreur se propage,
Afghanistan, Iraq, c’est un vrai carnage,
L’Europe chie dans son froc, et garde les mains propres,
Nous regardons le spectacle, et nos libertés se rétractent.
Mêmes procédés, partout utilisés,
Réseau international, et la peur s’installe,
Médias, politique, paranoïa forcée,
Un système est en marche et la psychose est lancée.
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8. |
PRISONNIER
02:32
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Prisonnier.
En France, il y a soixante mille prisonniers,
Qui sont enfermés, Qui sont enfermés,
Plus d’intimité, plus de dignité,
Un homme peut-il vivre privé de liberté.
Les geôles sont délabrées ou bien surchargées,
Aucun bourreau ne peut être qualifié,
Derrière tes barreaux déprime et dépression,
Le système nerveux ne peut plus supporter.
Crise de panique, angoisse léthargique,
Et tu te fracasses la tête contre un mur de brique,
Ouais pour te calmer un petit cachet,
Et dans neuf mètres carrés esprit désactivé.
Isolé au mitard toute la journée,
Une seule pensée t’habite, une corde nouée.
Un jour un prisonnier n’a plus supporté,
Les poumons de son frère, il à dévoré.
Univers impitoyable, tu n’es qu’un minable,
Paria de la société, tu t’es fait gauler,
Certains peuplent les prisons pour fausses inculpations,
Et les plus gros malfrats protégés par la loi.
Prisonniers mélangés tous crimes perpétrés,
Écrasé, humilié, la prison t’as brisé,
Haine de la société, et crime en série,
C’est bien en prison que tu finiras ta vie.
Idéaux politiques, ou bien manque de fric,
Business en tout genre sans aucun mérite,
Le dialogue est fermé trop de lois sont scellées,
Et trop de prisonniers sont encore cadenassés.
Si tu ne corresponds pas aux critères de l’état,
Alors fait donc bien attention à toi,
On pourrait t’attraper, jugé, menotté,
Et un trousseau de clefs t’éclipse pour des années.
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9. |
STOP EXPULSIONS
02:54
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Stop expulsions.
Ceux qu’on appelle les sans-papiers,
Sans pitié sont expulsés,
À coup de matraques, de procédures,
Dans les églises ouais il y a des bavures,
Les enfants ne sont pas épargnés,
Et les grilles d’écoles sont forcées,
Les flics ne lâchent pas le morceau,
Z’auront la peau de Calimero.
Dès qu’il s’agit de fierté Nationale,
Les étrangers ne font plus scandale,
Amalgame voitures cramées,
Étranger, insécurité,
À bas l’immigration choisie,
On veut des frères de tous les pays,
D’Afrique, d’Amérique ou d’Océanie,
Comme d’Europe ou bien d’Asie.
Depuis des milliers d’Années,
L’homme n’a cessé de migrer,
Alors pourquoi vouloir arrêter
Un processus de nécessité,
On renvois des sans-papiers,
Apatride forcé,
Plus de racines, plus de nations,
Et des cultures ouais à l’abandon.
Eldorado du désarroi,
Sans papier t’existe pas,
Pas de toit, pas d’habitat,
Et parqués comme des parias
Force de courage et de témérité,
Certains parviennent à s’intégrer,
Mais l’état ressert son étau,
La haine de l’étranger est un fléau.
Un retour à la misère,
Et des Années des galères,
Mais la rage leur colle au ventre,
Et les pirogues sont sanglantes,
Xénophobie haine raciale,
Ne sont pas des solutions,
J’emmerde le Front National,
Tous contre les expulsions.
Xénophobie haine raciale,
Ne sont pas des solutions,
J’emmerde le ministère de l’immigration,
Tous contre les expulsions.
J’emmerde le Petit Nicolas.
Tous contre les expulsions.
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10. |
RIRE VERS LA FIN
04:56
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Rire vers la fin.
Quand je vois :
Ces banquiers qui te pompent ton blé,
Ces crédits qui te ruinent la vie,
Toutes ces sectes qui t’endorment la tête,
Et puis cette société qui t’oblige à travailler.
Ces femmes battues qui ne se relèvent plus,
C.R.S armée noire, dents cassées sur le trottoir,
Qu’il y a plein de gros patrons, qui t’exploitent, sont plein de pognon,
Et puis ces violeurs d’enfants qui sévissent impunément.
Ces politiques, qui nous parlent d’éthique,
Ces multinationales, et leur bouffe létale,
Tous ces néo-nazis, qui te cognent dans la nuit,
Et puis toutes ces caméras qui nous surveillent sans répit.
Un handicapé se faire discriminer,
Ou bien des sans papiers se faire expulser,
Des huissiers assermentés qui viennent te dépouiller,
Et puis tous ces gens fermés qui ne cesse de te juger.
Qu’on t’emmerde parce que tu fumes de l’herbe,
Que tu ne peux pas mener ta vie de la façon dont t’as envie,
Quand je vois qu’on t’enferme car tu cultives de l’herbe,
Alors que tu veux vivre ta vie bien peinard et sans soucis.
Je dis bien rira bien qui rira vers la fin.
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11. |
ACOUPHENE
03:53
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CRAKAGE MENTAL Brittany, France
PROCHAINS CONCERTS:
17/01/20
VANNES (56)
avec KIAL?
18/01/20
BAR LE GALOPIN GUINGAMP (22)
avec CHARLY'S ANGELS et KIAL?
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