1. |
CKM 3.0
03:19
|
|||
2. |
NO SEX LAST NIGHT
02:27
|
|||
NO SEX LAST NIGHT
No Sex Last Night,
No Sex Last Night,
No Sex Last Night,
No Sex Last Night.
Vidéo, Vidéo, Vidéo Computer,
Vidéo, Vidéo, Vidéo Computer,
Vidéo, Vidéo, Vidéo Computer,
Vidéo, Vidéo, Vidéo Game Over.
|
||||
3. |
EMPREINTES V1
04:15
|
|||
EMPREINTES
Engloutit lors d’un naufrage,
Traces de créatures ravissantes,
D’êtres acéphales et sans âges,
Aux morsures glaciales comme l’attente.
Blessé d’atroces résurgences,
Muselé par le désespoir,
Être caressé par la malchance,
Ou blasé de bonheurs standards.
Rudiments de futiles langages,
Source de malentendus,
À l’image de perfides catins,
Aux sourires largement nus.
Vieux restes de volatils,
Précocité de chutes inutiles,
Spectacles dès lors invraisemblables,
Que certains contemplent fébriles.
Une esquisse de sourire,
Des odeurs, des souvenirs,
Passé présent nous attirent,
Afin d’éclairer notre avenir.
Motifs d’empreintes digitales,
Blocs de granit déplacés,
Le temps agit comme une spiral,
Ou les cycles nous ont formés.
|
||||
4. |
ABATTOIR INTERNATIONAL
02:32
|
|||
ABATTOIR INTERNATIONAL
Dans un climat de menace,
Ou chacun montre les crocs,
Le nombre l’emporte sur le courage,
L’état-major ordonne l’assaut.
Soumissions, occupations,
Enlèvements, exodes, dénonciations,
Tortures, menottes, humiliations,
Cris et blessures des pires exactions.
ABATTOIR INTERNATIONAL
Phalanges, francs tireurs, obscures milices,
Criminels en uniformes, élites complices,
Patrouilles, rafles, casernes et génocides,
Confusions des corps nus,
Silence total d’amas putrides.
Les rigoles des cités se teintent de pourpre,
Ruines crachant des vagues d’épaisses fumées,
Tragédies de cimetières, martyrs sacrifiés,
Tumultes de guerres civiles à leurs apogées.
ABATTOIR INTERNATIONAL
État d’urgence, s’effondre un système,
Horreurs souffrances deviennent joyeuses,
Tensions et attentats reprennent,
Annonces d’augures encore plus affreuses.
Qu’importe la nature du conflit,
Nous regorgeons d’inventivité,
Pour détruire nos ennemis,
Après les avoirs armés.
Reddition de toutes les armées,
Libération des peuples opprimés.
ABATTOIR INTERNATIONAL
|
||||
5. |
ABSENCE
02:49
|
|||
ABSENCE
Le sujet est un homme seul, Personnage sans états d’âmes,
Statique dans une geôle lugubre,
Unique acteur de ce drame.
Une entité mythologique,
Mise en scène décharnée,
Nulles entraves à ce corps squelettique,
Stérile de toutes pensées.
Absence, Béance, Absence, Sentence.
Crâne rasé et dos courbé, Sans fenêtres aux murs,
Dénudé et désossé, À chacun sa nature.
Mais la ou le silence règne,
Un vacarme inquiétant,
Un marasme de cynisme,
À chacun ses penchants.
Absence, Béance, Absence, Sentence.
Il gît donc dans cette pièce vide,
Impassible je le vois,
Scrutant le sol, visage livide,
L’exquise blancheur de l’apparat.
Pas de sources lumineuses,
Variétés de gris,
Clairs-obscurs et courbes affreuses,
En cela son parti pris.
Banni des plaintes du monde, Une sorte d’être impotent,
Dénué de charisme,
Et absent cérébralement.
En somme banal personnage,
Figure d’une âme damnée,
D’un traquenard ou d’un naufrage,
Ou l’on aime se conforter.
Il est la, je le vois, assis, il est la, immortel et sans vie.
Pas vous ?
NOOOOOOOON !
|
||||
6. |
BORN TO RESIST
02:24
|
|||
BORN TO RESIST
Sans vouloir user d’insultes, ni tenir de dissertations,
État second, déclin résulte, marioles privés de toutes rançons.
Tressaillir en coupables oppressés,
Détectives sans mappemondes,
Un labyrinthe de pensées,
Certitude dans l’immonde.
Born to Resist, ce qui colle à la peau,
Né pour Résister villégiature de son cerveau,
Born to Resist, reste la peau et les os,
Né pour Résister aux succursales de son cerveau.
BORN TO RESIST
Conscience éphémère ou en fièvre,
Regards neufs des êtres usés,
Sceptiques dialectes de réserve,
Ministres placides et perturbés.
Cravates d’accoutumances,
Myriades de réminiscences,
Muselières chimiques et sangles de convalescence,
Germes de tendresse,
Somptueuses turbulences,
La défaite et la discorde d’une sinistre errance.
La vie est trop mentale lorsqu’on s’y perd,
La vie autour c’est vaste je suis un chien ça m’exaspère,
La vie est trop mentale, le cataclysme dégénère,
Une blonde sur l’ampli ou parfois sur la gazinière.
Born to Resist, ce qui colle à la peau,
Né pour Résister villégiature de son cerveau,
Born to Resist, reste la peau et les os,
Né pour Résister aux succursales de son cerveau.
BORN TO RESIST
|
||||
7. |
AUTODIKTAT
02:17
|
|||
AUTODIKTAT
La vue subite d’un pavé, évoque le jet,
Libérer son angoisse et sa peur.
Envahit de remords, on renfloue sa rancœur,
Inquiété par son sort, on contient sa fureur,
Reconnu pour ses torts et perçu pour ses erreurs,
Peur pétrifié par la Peur.
Ah si seulement, nous avions voulu,
Être des vainqueurs,
Si par principe tout est foutu,
Autant faire preuve de rigueur.
À Bas L’état policier, à
Bas l’état policier.
Reste ce Pavé, le jeter voir pire,
Étrangler cette peur qui régit nos désirs,
Reste ce pavé, le jeter voir pire,
Décharger cette stupeur qui nous empêche d’agir.
Ah si seulement, nous avions voulu,
Être nos propres Dictateurs,
Le doute persiste et le vice demeure,
Plus de contrôle sur nos humeurs.
Ah si seulement, nous avions voulu,
Nous conquérir,
Veuillez agréer toutes mes civilités
Il faut que j’aille me finir.
À Bas L’état policier, à
Bas l’état policier.YEEAAAAHH.
|
||||
8. |
BALTHUS
02:48
|
|||
BALTHUS
Lourde est la charge qui l’incombe,
Serait-ce une conspiration,
La démarche courbe et la mine sombre,
Balthus gît d’incompréhension
.
Cascade de glace dans les veines,
Ses genoux fléchissent,
Cruelles maladies vénériennes,
Et autres Syphilis.
Incandescent prince,
N’a plus rien de charmant.
Une délicate nymphe,
A infectée son sang.
Une maladie mortelle,
S’est emparée de lui,
Le prix de l’attirance,
Au parfum de démence.
Balthus arpente la paranoïa,
Et ne pipe plus mot,
L’âme rongée et le corps mis à mal.
Comme sur un échafaud.
A surgit son salut,
D’où peut naître la vie,
Désormais il s’est tu,
L’existence en sursis.
À surgit son salut,
D’où peut naître la vie,
Désormais un exclu,
Victime du mépris.
|
||||
9. |
TOUT VA BIEN
04:57
|
|||
Tout Va Bien.
Si un jour,
On te demande si tout va bien,
T’auras qu’a leurs répondre,
Que tout va bien.
Si un jour,
On te demande si tout va toujours bien,
T’auras qu’a leurs répondre que tout va bien.
Tout seul avec mon Chien,
Je suis pas le plus à plaindre,
Je l’entends couiner,
Même dans ses rêves il se plaint.
Il va encore se fighter,
Avec la chienne du voisin,
Qu’il ne va jamais engrosser,
La voilà stérilisée.
Si un jour,
On te demande si tout va bien,
T’auras qu’a leurs répondre,
Que tout va bien.
Si un jour, on te demande,
Si tout va toujours bien,
T’auras qu’a leurs répondre que tout va bien.
Quand je sors au ciné,
Pour voir un film sympa,
Je me retrouve à flipper,
Devant un Walt Disney,
Je ne suis pas un gamin de cinq ans, Et heureusement que j’en ai pas,
Je sentirais dans leurs cauchemars, Une imagination débordante.
Si un jour,
On te demande si tout va bien,
T’auras qu’a leurs répondre,
Que tout va bien.
Si un jour, on te demande,
Si tout va toujours bien,
T’auras qu’a leurs répondre que tout va bien.
Je vais pas baisser les bras,
A chaque fois qu’on me dit non,
Acharné du stylo,
Crayon à papier c’est la fin,
Si j’ai pris la guitare,
C’est pas pour être marrant,
Pour écrire des chansons,
Anarchistes en avant.
Si un jour, on te demande,
Si c’est la fin,
Je voudrais pas te méprendre,
Mais j’ai toujours faim,
J’ai la dalle j’ai les crocs,
Pire que mon Chien,
Fourvoyez votre ego,
Le mien va très bien,
Tandis qu’a mon égard,
Continuez votre chemin,
Tandis qu’a votre égard,
Continuer mon chemin.
Tout seul avec mon Chien,
Continuer mon Chemin.
Que tout va bien, tout va bien…
|
||||
10. |
EXTAZE
03:03
|
|||
EXTAZE
Ivresse, volupté,
Subjectivité,
Un envol salutaire,
Être la sans en avoir l’air.
Changement d’échelle,
Perte de repères artificiels,
Désarticulation,
La récurrence d’un rituel.
Parcours intérieur,
Sens initiatique,
Ivresse du regard,
Et pagaille névrotique.
Puis les traînées s’échappent,
Un temps qui se freine,
Quelques détails qui frappent,
Et des désirs qui s’enchaînent.
Finesse d’une pluie de cendre,
Dans une plaine reluisante,
L’horizon argenté,
Extase d’une marche itinérante.
Parcours intérieur,
Sens initiatique,
Ivresse du regard,
Et pagaille névrotique.
Partage, habitude,
Et décontraction,
Une fumée épaisse,
Le bien être est profond.
Des fleurs écrasées,
Broyés, pliées, séchées,
Poumons gorges déployés,
Jardins de délices parfumés
Parcours intérieur,
Sens initiatique,
Ivresse du regard,
Et pagaille névrotique.
Finesse d’une pluie de cendre,
Dans une plaine reluisante,
L’horizon argenté,
Extase d’une marche itinérante.
Des fleurs écrasées,
Broyés, pliées, séchées,
Poumons gorges déployés,
Jardins de délices parfumés
Parcours intérieur,
Sens initiatique,
Ivresse du regard,
Et pagaille névrotique.
|
||||
11. |
PIECE VIDE
02:56
|
|||
PIECE VIDE
Resquilleurs sans discipline,
Flagrant délit de simulacres,
La fureur parcoure les échines,
Puis s’engagent de nouveaux massacres.
Usures nerveuses et trous noirs.
Un gigantesque abattoir,
Une frénésie qui ne mène nulle part,
S’amassent Sept milliards de Bâtards.
Pièce vide, vide, tout est foutu,
Pièce vide, vide tout est fichu.
Mouches corbeaux lacèrent le ciel,
Lignes électriques s’émerveillent,
Un lent mouvement des champs de blés,
Subtils cocktails de reflets dorés.
Se casser un bock sur la tempe,
Juste histoire de montrer sa trempe,
Délicatement se trancher la gorge,
Et se délecter d’une mort lente.
Pièce vide, vide, tout est foutu,
Pièce vide, vide tout est fichu.
Se prélasse dans une fosse, sceptique,
Hier ouais tu m’as abandonné,
Mon âme est damnée par principe,
Et mon errance désespérée.
Pièce vide, vide, tout est foutu,
Pièce vide, vide tout est fichu
|
||||
12. |
TRAFFIC D'ORGASME
03:21
|
|||
TRAFFIC D’ORGASME
Plongé dans une ère obscure.
Hordes de freluquets obscènes.
Ou chacun tremble dans sa masure.
L’alarme fuse et l’ordre règne.
Quand le triomphe est une doctrine.
De types sadiques et pervers.
Se faire rosser pour quelques primes.
Finir le plus riche du cimetière.
Une Alchimie de convulsions.
Pour de limpides épidémies.
Chroniques de l’extermination.
De cleptomanes et de tricheries.
De convenables exhibitions,
Procédures, voir bienséance,
De fractures et de commotions,
Pour d’aimables condoléances.
Trafic d’orgasme.
Dans un climat d’ultra violence.
Le bougre est vulnérable.
Et le suzerain sans clémence.
Clandestins du néfaste.
Candidats du dilemme.
Caresses de vipérines.
Miracles que s’abstiennent.
Prêtres nourris d’ecstasys.
Funérailles, robes de mariées.
Fantasmes de corps nus et racornis.
De vermines bien achalandées.
Trafic d’orgasme.
Dans un climat d’ultra violence.
Le bougre est vulnérable.
Et le suzerain sans clémence.
|
||||
13. |
LA NORME
04:11
|
|||
LA NORME
Hostiles à la Norme, Rebelles de vos Lois,
Contres toutes Doctrines, Être Maître de ses Choix,
Aveugles de Religions, Mais porteurs d’une Foi,
Que notre Liberté, Est un vrai Combat.
Niant toute Allégeance, A quelques Politiques,
Refusant toutes Régences, De cette République,
Crachant sur les Bannières,
Drapeaux, Blasons de Fanatiques,
Abolition des Règles,
Et faire Abstraction des Arbitres.
Anti-Conformistes, Face à l’Oppression,
Asservissements Fascistes, De Multiples Factions,
Traqués par la Pensée, Et Parqués pour nos Actions,
Un Docile Cheptel, Pour une prochaine Déportation.
Alerte et Méfiant, Vis à vis des Discours,
Se riant des Honneurs et des Actes de Bravoure,
En repensant à ceux, Qui ont construit des Fours,
Troublés par toutes les Formes,
Que peut prendre l’Amour.
LA NORME, NON CONFORME,
LA NORME, NON, NON CONFORME.
Aptes à la Subversion, Se défaire de l’Emprise
Contester la Propagande, De ceux qui nous divisent,
Nous privent, nous paralysent,
En Existences Captives.
Dompter les Courants qui nous entraînent à la Dérive.
Mais demeurant Sûrement, A jamais Impuissant,
À ces Compartiments et à ces Comportements,
Espérant la Révolte et les Embras(s)ements,
Abréger l’Anesthésie,
Pour ne plus rentrer dans le Rang.
LA NORME , NON CONFORME,
Traqués par la Pensée, Et Parqués pour nos Actions,
Un Docile Cheptel, Pour une prochaine Déportation,
Parqués par la Pensée, Et Traqués pour nos Actions,
Un Docile Cheptel, Pour une prochaine Déportation,
LA NORME , NON CONFORME,
LA NORME, NON, NON CONFORME.
Traqués par la Pensée, Et Parqués pour nos Actions,
Un Docile Cheptel, Pour une prochaine Déportation,
Parqués par la Pensée, Et Traqués pour nos Actions,
Un Docile Cheptel, Pour une prochaine Déportation,
LA NORME , NON CONFORME,
LA NORME, NON, NON CONFORME.
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH
|
||||
14. |
PARTOUZE 22
04:12
|
|||
15. |
EMPREINTES V2
04:21
|
|||
EMPREINTES
Engloutit lors d’un naufrage,
Traces de créatures ravissantes,
D’êtres acéphales et sans âges,
Aux morsures glaciales comme l’attente.
Blessé d’atroces résurgences,
Muselé par le désespoir,
Être caressé par la malchance,
Ou blasé de bonheurs standards.
Rudiments de futiles langages,
Source de malentendus,
À l’image de perfides catins,
Aux sourires largement nus.
Vieux restes de volatils,
Précocité de chutes inutiles,
Spectacles dès lors invraisemblables,
Que certains contemplent fébriles.
Une esquisse de sourire,
Des odeurs, des souvenirs,
Passé présent nous attirent,
Afin d’éclairer notre avenir.
Motifs d’empreintes digitales,
Blocs de granit déplacés,
Le temps agit comme une spiral,
Ou les cycles nous ont formés.
|
CRAKAGE MENTAL Brittany, France
PROCHAINS CONCERTS:
17/01/20
VANNES (56)
avec KIAL?
18/01/20
BAR LE GALOPIN GUINGAMP (22)
avec CHARLY'S ANGELS et KIAL?
Streaming and Download help
If you like CRAKAGE MENTAL, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp